Anoushirvan a écrit:

Eipal. a écrit:
Par conséquent à chaque fois le Seigneur envoie des prophètes et messagers à chaque peuple pour lui faire rappeler de son existence et de Ses Parles ainsi que l'imposture d'Ibliss

Au sujet du verset le Seigneur est clair et ta réponse me fait penser à Pharaon
Pharaon n'a pas cru moise malgré les miracles.
tu veux voir détruire l'Inde le Japon les USA pour que tu crois au Coran?
Penses tu que la civilisation occidentale a atteint le summer avec sa démocratie?
Ina allaha youmhil wa la youhmil =>  ALlah prends son temps, mais néglige jamais..

Tu n'as pas compris, mon frère, où je veux en venir.

Ce que je récuse c'est justement cette interprétation du Coran selon la tradition musulmane.
C'est celle que tu indiques : que Dieu aurait envoyé des prophètes (tombés ensuite dans l'oubli) à différents peuples pour révéler un message similaire à celui de l'Islam, que ces peuples ont perverti ce message pour adorer d'autres divinités et qu'ils seront donc anéantis, que ça prendra 10000 ans s'il le faut.

Pareille vision est en dehors de toute réalité historique.

Tu te trompes au sujet de qui joue le rôle du firaoun aujourd'hui. Ce ne sont pas les nations démocratiques, le firaoun. Ce sont justement les dictatures, dont la plupart des pays musulmans.

Les nations démocratiques sont au contraire celles qui mettent en œuvre l'amana, la confiance et la sécurité de l'esprit comme demandé dans le Coran.
Et tant qu'elles le feront, tant qu'elles continueront à être démocratiques, elles seront à l'abri du Feu.

Et maintenant voici comment une nation s'engage dans la chute. Elle fait exactement comme Adam au Paradis.
Elle se met à craindre pour sa survie, à rechercher inconsidérément l'immortalité (allons-nous garder nos valeurs face à la mondialisation ?) face à des difficultés économiques passagères, refuse d'évoluer, et se faisant, se met à écouter le démon, c'est-à-dire les populistes, parmi ses gens influents (mut'rafī), qui se livrent à la perversité.

Au lieu de mettre l'imaginaire humain au service des arts et de la science comme sous Salomon, d'après le Coran, ils le mettent au service de leur fantasmes.

Ils détruisent l'Amana.
Dès lors, n'importe quelle catastrophe ou guerre achève cette nation et la page est tournée. L'agonie peut mettre des siècles.

Bonjour frere

Le Coran aussi est l'Amana

Les dictatures dans les pays musulmans sont hors la loi envers Dieu et envers le citoyen
Tous les Oulemas libres te le diront
La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple: le prophète n'a pas désigner de successeur et savait pertinemment qu'après sa mort la Oumma allait perdre sa cohésion et se laisser entraîner à la querelle et à la division.
Dès la mort du Prophète la flamme de la sédition a embrasé les esprits. La plupart des musulmans ne pensaient plus à l'intérêt de l'islam, mais seulement à s'emparer du pouvoir en faveur de leur clan, sans même se demander si un simple pouvoir fort et centralisé pouvait succéder au gouvernement divin instauré par le Prophète. Bref, les ambitions et les passions les rendaient aveugles, au point d'entamer gravement les liens religieux qui les unissaient auparavant.
Le coup le plus violent qui a été asséné à l'unité des musulmans après la mort du Prophète, et qui portait en lui les germes des malentendus et des divisions, fut leur divergence au sujet du choix de leur chef après le Prophète.
Du vivant même du Prophète, l'islam encore jeune était mis en danger par deux sortes d'ennemis: ceux de l'intérieur, qui étaient les Hypocrites, infiltrés dans tous les rangs et sous l'étendard de l'islam. Et dont les complots furent nombreux, au point qu'en l'an 9 de l'Hégire, le Prophète préparant l'expédition de Tabuk, et redoutant leur conspiration, désigna ‘Ali comme son remplaçant à Médine, pendant son absence.
Les ennemis de l'extérieur étaient représentés par les deux empires, Romain et Perse de l'époque.
Il est évident qu'en de telles conditions, le Prophète se devait de confier la responsabilité de protéger l'islam et la communauté musulmane à une ou plusieurs personnes qui en seraient capables.
Comment donc le Prophète -que la paix soit sur lui- aurait pu fermer les yeux sur une question aussi grave, sur le profond danger qui menaçait sa mission, alors que les gens venaient de sortir de l'ère de l'Ignorance? Comment n'aurait-il pas enseigné aux gens la voie du salut, celle qui les préserverait du danger après sa disparition?
Tous les Califes ont eu des problèmes très graves de succession: le mal venait toujours de l’intérieur ce mal héréditaire qu'est l'esprit tribal

L'esprit tribal, Abu Bakr (r) l'a combattu.

La tribu n'est pas un mal en soi,il faut juste savoir bien gérer les affaires des habitants.

Les juifs sont eux-mêmes des tribalistes.

Salam frere

Le Calife Abou bakr Saddiq a certes essayé de combattre l'esprit tribal mais n'a pas réussit: beaucoup de gens ont apostasié jusqu'à même des tribus islamisées en partie, d'autres qui pour éviter les pires calamités s'étaient résignées à payer le tribut, et n'étaient musulmane que de nom, d'autres enfin étaient complètement indépendante. Presque toutes, à la mort du Prophète, s'empressèrent de recouvrer leur liberté, d'autant plus que selon une vieille coutume, la mort de l'homme mettait fin aux traités conclus avec lui.
Le Calife Abou bakr Saddiq a régné seulement 2 ans et quelques mois
Le Calife Omar qui a pris la succession a aussi essayé de combattre ces tribus rebelles mais fini par utiliser le dialogue afin de les faire revenir à l'Islam en les convainquant que tôt ou tard les romains ou les perses les envahiront s'ils ne s'unissent pas
Pour la première fois l'Islam sort de son territoire avec en tête un homme qui était l'opposé du prophète le revers de la médaille avant sa conversion: le Calife Omar est le dirigeant qui a su faire chuter les empires voisins par sa guerre préventive. C'est ainsi que l'Islam a commencé à s'élargir par expérience
Le Calife Omar a été poignardé par les chiites pour le pouvoir

Les détracteurs de l'Islam diront que les combattants qui sont partis à la conquête de terres nouvelles n’étaient pas tous parfaitement islamisés ; que les populations des territoires conquis étaient le plus souvent laissées libres de pratiquer leurs cultes, car il était plus intéressant de les soumettre aux taxes exigées des « Infidèles ». Pour conclure ils disent que ce n’est qu’après coup, une fois cette période terminée et les Empires musulmans solidement établis, que les conversions se font jour et que c’est à ce moment-là aussi que la science juridique s’empare du récit des origines, lui donne sa justification religieuse a postériori et, ce faisant, codifie le Ğihâd pensé comme un combat contre les Infidèles.

Il n'y a pas de guerre préventive en Islam, c'est grave d'affirmer ça.

Il faut remettre les conquêtes dans leur contexte historique et citer des sources.

Bonjour frère

alors apportes nous ta version des choses

à bientôt

eipal. a écrit:Bonjour frère

alors apportes nous ta version des choses

à bientôt

Je n'ai pas de version personnelle, il y a des récits historiques, les conquêtes avaient commencé du vivant du prophète, les musulmans ne conquerraient pas pour le plaisir de conquérir, c'était une obligation devant des ennemis qui ne lâchent pas prise.

salam frere

quelles sont les conquêtes faites par le prophètes?
peut être que je me trompe
A ce que je sache le prophete n'avait pas le temps pour passer à la deuxième étape celle de convertir les pays voisins

Salam oua rahma

eipal. a écrit:salam frere

quelles sont les conquêtes faites par le prophètes?

Celle de la Mecque par exemple, sourate 48.
On parle de fat’h et foutouhates (littéralement : ouverture) dans le cas de victoires éclatantes après de longues batailles et guerres conduisant  à l’islamisation des terres majoritairement mécréantes, pas obligatoirement des pays entiers. 

Conquête veut dire littéralement en arabe ghazoua, le prophète a mené des ghazaouates, donc des conquêtes.
Les historiens ont différencié les guerres menées par le prophète (ghazaouates : expéditions) de celles des califes et successeurs (foutouhates : traduites par conquêtes), mais une guerre c’est une guerre, il n’y a que l’appellation qui change, l’éthique reste la même.

Par guerre préventive, tu voulais peut-être dire (expéditions et compagnes préventives) ?

A ce que je sache le prophete n'avait pas le temps pour passer à la deuxième étape celle de convertir les pays voisins

Comme avec les mecquois, le prophète n’a jamais usé de la force et des armes pour convertir, il commençait toujours par dialoguer.

Je ne sais pas en quelle année exactement mais c’est après l’hégire qu’il a commencé à correspondre avec les voisins, en désignant un envoyé pour chaque roi et gouverneur pour les appeler à la nouvelle religion, un des compagnons envoyés avait été décapité, ce qui constituait une déclaration de guerre de la part de l’ennemi. C’est à partir de ce moment que Byzance et Perse avaient tenté chacun de son coté à anéantir la nouvelle puissance émergente dans la région (la puissance musulmane) qui menaçait leurs trônes. Leurs tentatives ont toutes été vouées à l’échec, car ils n’étaient pas unis, des guerres civiles les conduisaient déjà à la ruine, exactement comme les tribus arabes, c’était là un des points forts des foutouhates islamiques.

Et Allah sait mieux.

les guerres au temps du prophète : http://islamstory.com/ar/%D8%A7%D9%84%D8%AD%D8%B1%D9%88%D8%A8-%D8%B2%D9%85%D8%A7%D9%86-%D8%A8%D8%B9%D8%AB%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%86%D8%A8%D9%8A

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Mu%27tah

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Tabouk

P.S. je suis une sœur.

pour la 1ere fois je lis qu'un musulman cite les sources de wikipedia c'est malheureux