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La non crucifixion de Jésus a été inventée au IIe siècle

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La non crucifixion de Jésus a été inventée au IIe siècle Empty La non crucifixion de Jésus a été inventée au IIe siècle

Message par Pierre-Elie Dim 25 Sep - 17:18

Un philosophe nommée Basilide,
qui vivait à Alexandrie,
et qui professait entre l'an 120 et l'an 150,
a inventé la substitution de Jésus sur la croix, par Simon de Cyrène.


Nous possédons toujours son récit fantaisiste, mythologique, écrit plus d'un siècle après les faits,
et par quelqu'un qui vivait à plus de 1000 km de l'endroit de la crucifixion.



Basilide a écrit : « Le Christ ne souffrit pas lui-même la Passion, mais un certain Simon de Cyrène fut réquisitionné et porta sa croix à sa place. Et c'est ce Simon qui, par ignorance et erreur, fut crucifié après avoir été métamorphosé par Jésus pour qu'on le prît pour lui. Jésus s'est métamorphosé lui-même en l'image de Simon et il l'a livré pour être crucifié à sa place. Quand Simon fut crucifié,
Jésus se tenait en face en riant de ceux qui avaient crucifié Simon à sa place. Quant à lui, il … s'est retiré au ciel sans souffrir. Quant à Simon, c'est lui qui a été crucifié et non Jésus.
».

Est-il vraisemblable que Jésus-Christ, celui décrit par les quatre Évangiles chrétiens, se réjouisse de voir un homme crucifié et qui, de plus, l'aurait été à sa place et par sa volonté ?
Est-il vraisemblable que Jésus ricane en contemplant sa victime ?


Les premiers textes racontant la croyance de Basilide sont mis par écrits à partir de 190. Ce sont les Pères de l’Église qui nous les ont fait connaître : Clément d'Alexandrie (150-220) (Adversus Haereses, I, XXIV, 1), ou Hippolyte de Rome (170-230).

Les Évangiles avaient été écrits depuis plus d'un siècle et ils ne racontaient en rien la substitution en croix du Christ.


Cette thèse de la substitution du Christ en croix se retrouvera dans toute la littérature gnostique, entre les IIe et le VIe siècles....
et finalement dans le Coran.


Le Coran n'est qu'une hérésie gnostique de plus.
Pierre-Elie
Pierre-Elie

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Localisation : catholique romain

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La non crucifixion de Jésus a été inventée au IIe siècle Empty Re: La non crucifixion de Jésus a été inventée au IIe siècle

Message par Anoushirvan Dim 25 Sep - 20:15

Pierre-Elie a écrit:

Cette thèse de la substitution du Christ en croix se retrouvera dans toute la littérature gnostique, entre les IIe et le VIe siècles....
et finalement dans le Coran.


Le Coran n'est qu'une hérésie gnostique de plus.

Non ça ne vient pas du tout de Basilide, mais d'un roman érotico-comique, le Satyricon de Pétrone, n'est-ce-pas ?

http://remacle.org/bloodwolf/roman/petrone/partie3.htm#CX



CXI. LA MATRONE D'ÉPHÈSE


« Une dame d'Éphèse s'était acquis une telle réputation de chasteté que, des pays voisins, les femmes venaient la voir comme une curiosité. Cette dame donc, ayant perdu son mari, ne se contenta pas, comme tout le monde, de suivre l'enterrement, les cheveux épars, ou de frapper, devant la foule assemblée, sa poitrine nue, elle voulut accompagner le défunt jusque dans la tombe, garder son corps dans le caveau où, suivant la coutume grecque, on l'avait déposé, et y passer ses jours et ses nuits à le pleurer.

« Son affliction était telle qu'elle était résolue à se laisser mourir de faim. Parents ni amis n'y purent rien. Les magistrats eux-mêmes durent se retirer sans avoir mieux réussi. Pleurée déjà de tous comme un modèle de constance, elle avait passé cinq jours sans manger. Une servante fidèle assistait la veuve inconsolable et, tout en mêlant ses larmes aux siennes, ranimait la lampe placée dans le caveau chaque fois qu'elle baissait.

« On ne parlait pas d'autre chose dans la ville, et tous les hommes étaient d'accord pour glorifier cet exemple unique de vraie chasteté et d'amour sincère, quand le gouverneur de la province fit mettre en croix quelques voleurs tout près de l'édicule, où, toute à son deuil récent, la matrone pleurait sur un autre cadavre.

« La nuit suivante, le soldat qui gardait les croix de peur que quelqu'un ne vînt enlever les corps pour des ensevelir, vit une lumière qui, au milieu de ces sombres monuments, semblait briller d'un éclat plus vif, et entendit des gémissements de deuil.

« Cédant à la curiosité qui tourmente tout homme au monde, il voulut savoir qui était l'auteur ou quelle était la cause de ces phénomènes. Il descend donc dans le caveau et, tombant sur une femme de toute beauté, tout d'abord il s'arrête, l'esprit troublé d'histoires de fantômes, comme en présence d'une apparition surnaturelle ; mais bientôt, remarquant un cadavre étendu, les larmes de la femme, les marques de ses ongles sur son visage, il pensa, ce qui était vrai, qu'il avait affaire à une veuve incapable de se consoler de la perte de son époux .

« Il alla donc chercher son modeste souper, essaya de parler raison ; il remontra à la bille éplorée qu'elle avait tort de s'obstiner dans une douleur stérile, que tous ses gémissements ne serviraient à rien, que la même fin nous. attendait tous, et aussi, hélas ! le même domicile. Bref, il lui tint tous les discours propres à guérir un coeur ulcéré. Mais elle, choquée qu'un étranger osât la consoler, se déchire le sein de plus belle, s'arrache les cheveux et les jette à poignées sur le corps de celui qu'elle pleure.

« Le soldat, sans se décourager, insiste de nouveau pour qu'elle prenne au moins quelque nourriture, tant et si bien que la servante, tentée sans doute par l'odeur du vin, et cédant à une instance si obligeante, tendit la première vers le souper sa main vaincue. Aussitôt restaurée, elle se mit à son tour en devoir de battre en brèche l'opiniâtreté de sa maîtresse : « A quoi vous sert-il, dit-elle, de vous laisser mourir de faim, de vous ensevelir toute vive, et, avant la date fixée par les destins, de livrer à l'Achéron une âme qu'il ne réclame pas encore ? Croyez-vous que, dans leur sépulture, cendres ou mânes, les morts se soucient encore de nos pleurs ?

« Ne voulez-vous pas revenir à la vie ? Ne voulez-vous-pas, écartant ces chimères dont se nourrit trop facilement un coeur de femme, jouir de la lumière du jour tant que vous le pourrez ? La vue de ce corps glacé devrait suffire à vous convaincre combien la vie est chose précieuse. »
« On n'écoute pas impunément une voix amie qui vous exhorte à prendre de la nourriture et à vivre ; la veuve, exténuée par un jeûne de plusieurs jours, laisse enfin vaincre son opiniâtreté ; avec non moins d'avidité que sa servante, elle se garnit l'estomac. Mais elle avait cédé la dernière.

CXII. FIN DE LA MATRONE

« Chacun sait quel nouveau besoin s'impose à l'homme aussitôt rassasié. Les mêmes moyens de persuasion par lesquels il avait obtenu que la matrone consente à vivre, le soldat en usa pour faire le siège de sa vertu. Encore jeune, il n'était dépourvu ni de beauté, ni d'éloquence. La chaste veuve s'en était aperçue. Du reste, la servante plaidait la cause du soldat et ne se lassait pas de dire :

Pourquoi lutter contre l'amour,
Et ne voyez-vous pas en quels lieux se consume votre beauté ?

« A quoi bon vous faire languir ? Il y eut une autre partie de sa personne que la pauvre femme ne sut pas mieux défendre que son estomac, et le soldat triomphant put enregistrer un second succès.

« Donc ils couchèrent ensemble, et non seulement cette nuit même, qui fut celle de leurs noces, mais le lendemain et encore le jour suivant, non sans avoir eu soin de fermer la porte du caveau, de sorte que, si quelque parent ou ami était venu au tombeau, il eût certainement pensé que la trop fidèle épouse avait fini par expirer sur le cadavre de son mari.

« Quant au soldat, enchanté par la beauté de sa maîtresse et le mystère de l'aventure, il achetait, suivant ses modestes moyens, tout ce qu'il pouvait trouver de bon, et sitôt la nuit venue le portait dans le tombeau. C'est pourquoi les parents d'un des suppliciés, voyant que la surveillance se relâchait, le détachèrent pendant la nuit pour lui rendre les derniers devoirs.

« Mais le soldat coupable d'avoir abandonné son poste, quand il vit le lendemain une croix dégarnie de son cadavre, terrifié par la crainte du supplice, alla trouver la veuve pour lui raconter ce qui se passait : « Je n'attendrai pas, dit-il, la sentence du juge et, avec cette épée, je ferai moi-même justice de ma négligence. Je ne vous demande qu'une chose : réservez ici une place à celui qui meurt pour vous ; ainsi dans ce même tombeau viendront finir deux tristes destinées : celle de votre époux et celle de votre ami. »

Mais cette femme non moins pitoyable que chaste : « Les dieux, dit-elle, ne permettront pas que j'assiste coup sur coup aux funérailles des deux hommes que j'ai le plus aimés ; mieux vaut encore mettre le mort en croix que d'être cause du meurtre du vivant. »

« Conformément à ce beau discours, elle ordonne à son amant de tirer son mari du cercueil et de l'aller clouer à la croix vacante. Le soldat s'empressa de suivre le conseil ingénieux de cette femme prudente, et, le lendemain, toute Éphèse se demandait comment diable ce mort avait bien pu s'y prendre pour aller se mettre en croix. »  


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Message par feuille Lun 26 Sep - 11:07

Pierre-Elie a écrit:
Cette thèse de la substitution du Christ en croix se retrouvera dans toute la littérature gnostique, entre les IIe et le VIe siècles....
et finalement dans le Coran.[/color][/b]

Le Coran n'est qu'une hérésie gnostique de plus.

Merci de prendre la peine de lire les sujet ouverts ou resolu ;

Il est demontré ici que le Coran n 'evoque pas de substitution.

https://foietreligion.forumactif.com/t226-sujet-resolu-bible-et-coran-jesus-est-il-crucifie-coran7-3-discussion

le philosophe Basilide d'alexandrie n'a pas sa place dans le topic religion,mais dans le topic philosophie.

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